2 Pommes 3 Pains

Attention: derrière ce nom bizarre et cette boîte kawaii toute mignonne se cache LE jeu d’ambiance et d’apéro de ce début d’année. Il faut y jouer pour le croire: 2 Pommes 3 Pains cache bien son jeu, fait des noeuds dans le cerveau juste comme il faut et provoque le rire à tous les coups !

Observation, rapidité… et réflexion !

La recette est bien connue. On ne compte plus les jeux qui surfent sur la vague de Dobble, Jungle Speed, Cortex, Bazar Bizarre ou autre Halli Galli qui ont su s’installer dans le temps et ont inspiré une kyrielle d’autres. Dont, par exemple, le fameux Taco, Chat, Bouc, Cheese, Pizza qui a récemment rejoint ce groupe fermé et envié des classiques du genre. Et c’est sans doute ce dernier à qui l’on pense en premier lorsqu’on découvre ce 2 Pommes 3 Pains qui lui aussi génère le rire en quelques secondes.

Humour absurde

Tout commence par un groupe de potes qui se retrouvent en vacances et délirent, comme on l’a sans doute tous fait. Avec bien sûr les blagues débiles et les jeux de mots pourris qui vont avec. Clément Gustave et Tommy Paupe, les co-auteurs de 2 Pommes 3 Pains se souviennent : “En vacances avec des “Co-pains”, on cherchait à les faire rire en les surprenant avec une forme d’humour absurde ! Quand tout à coup, LA révélation a pris la forme d’une panière à fruits exposée dans la maison de loc’. Il y avait, certes, des Pommes, des bananes et des kiwis, mais aussi, des Pommes de Pins ! On a donc commencé à “délirer” sur : “Voici une Pomme, voici une Pomme de Pin, voici donc 2 Pommes 2 Pins.”

Tout part de là. Un “bête” jeu de mots: 1 pomme 2 pains ! Il n’en faut parfois pas plus pour créer l’étincelle, mettre la machine en route, aller au bout du délire pour au final inventer un jeu. Et un super chouette en plus !

Mais pourquoi 2 Pommes 3 Pains alors ?

Tout simplement parce que lorsqu’on prend un exemplaire de chacun des 3 symboles que l’on retrouve sur les cartes, on arrive à cela. Et oui. Une pomme, un pain et une pomme de pain donnent bien au total 2 Pommes 3 Pains puisque la pomme de pin vaut à elle seule… une pomme et deux pains. Vous suivez ? C’est en général là où on me regarde avec des yeux ronds lors de l’explication. Je reprends. 😉

Une pomme ça fait une pomme. Jusque là tout va bien. Un pain ça fait un pain. Logique. Mais une pomme de pin… ou plutôt une pomme deux pains qui se rajoutent, ça fait bien 2 pommes et 3 pains en tout ! Si si !

D’accord… mais comment on joue ?

Avec les neurones et les zygomatiques bien accrochés ! Sur les cartes il y a donc ces trois éléments. Parfois l’un, l’autre, plusieurs de l’un ou l’autre et même un mix bien sûr. Les joueurs tirent une carte à tour de rôle et annoncent une valeur totale de Pomme et une valeur de Pain en fonction des 3 dernières cartes visibles. Si un joueur se trompe ou prend trop de temps à réfléchir, biiim il ramasse l’intégralité des cartes posées en pénalité. Pour gagner il “suffit” de récupérer le moins de cartes possible !

C’est tout ? Non !

Aller au bout du délire qu’on vous disait ! C’est complètement assumé et c’est pour ça que ça fait mouche ! Car les auteurs ont décidé d’aller encore plus loin dans la folie, les neurones en fusion et les jeux de mots. Il y a des cartes spéciales. Qui s’appellent “Pain au lait” (crier “Olé !” à la fin de son tour), “Pain rassis” (se lever et se rasseoir), le “Pain perdu” (puisqu’il est perdu… il ne compte pas dans le total)… etc.

Non, non, ce n’est pas un poisson d’avril ! C’est vraiment dans la boite et on s’en réjouit ! Il y en a plein et on décide au départ d’en rajouter certaines et pas d’autres au paquet. En crescendo pour se familiariser petit à petit avec les effets et pas tout recevoir d’un coup.

crédit photo: La Tuile de Jeu

Sensation à Cannes

2 Pommes 3 Pains a rapidement buzzé lors du récent Festival des Jeux de Cannes. L’accueil enthousiaste tant des professionnels que du public (en un mot de tous ceux qui l’ont essayé !) s’est vite répandu et nous avons ramené une boîte. De quoi finir de convaincre tout le monde lors de nos parties à la maison et en soirée-jeux. Idéal en accompagnement de repas bien sûr. Et surtout avant au moment de l’apéro ou après avec le dessert. Succès garanti. Ca se mange sans faim. Bon appétit, vous avez du pain sur la planche !