Splendor
Il est de ces jeux dont on ne maîtrise pas tout à la première partie, mais dont on sent le gros potentiel. C’est exactement ce que j’ai ressenti après ma première partie de Splendor. Encore à l’état de prototype à l’époque, vierge de tout écho à son sujet, il m’a tout de suite tapé dans l’oeil. A sa sortie, j’ai eu l’occasion d’y jouer de nombreuses fois et le premier sentiment était le bon: oui, il en a sous la pédale… et pas un peu.
Splendor fait partie de ces jeux hyper-épurés. Droit au but, pas de fioritures. Un choix restreint d’actions possibles, du rythme, de l’opportunisme, du sens tactique, du jeu qui fait travailler les neurones sans faire mal au crâne. Simple et malin. Très. Avec une belle marge de progression au fil des parties. Et rapide. Très aussi. Plié et pesé en 30 minutes chrono. Format idéal pour y jouer en famille ou en attendant de commencer un plus gros jeu.
Le thème est évidemment un peu plaqué, on s’en serait douté. Mais le chouette matériel fait vite oublier ce détail. Les parties s’enchaînent, le plaisir grandit et nul doute que vous userez les cartes. A noter que les plus jeunes, dès 8-9 ans, comprennent très vite comment y jouer et peuvent très vite vous mettre la raclée. Si si. Oui, même vous, là !
Bref, Splendor fait d’ores et déjà partie des grands classiques du jeu de société moderne, à découvrir si ce n’est déjà fait. Une belle extension qui comprend en fait 4 mini-extensions est également sortie.